Texte par Amie Watson
Il gravit les échelons, passant d'assistant à concepteur principal, pour concevoir des projets de grande envergure, mais en 2008, il perdit son emploi lorsque le marché du logement s'effondra, en même temps que le secteur de la construction. «C'était une période difficile pour le secteur, alors je cherchais un changement, quelque chose d'un peu plus satisfaisant», dit-il. L'occasion s'est présentée sous la forme d'une ferme reliée à Agritopia, une communauté planifiée entourée de 21 acres de site agricole, qu'il avait aidé à concevoir, ce qui l'avait amené à s'intéresser à la production alimentaire. La ferme avait connu des difficultés financières au cours de ses dix premières années de vie et avait besoin d'un nouvel opérateur. «Nous sommes donc partis», dit-il.
En un an, l'exploitation était rentable. «C'est peut-être en grande partie parce que je ne pensais pas comme un agriculteur et que je n'avais donc pas comme contrainte de faire les choses d'une certaine façon», dit-il. Comme il ne pouvait pas changer les structures de l'exploitation, les champs ou les vergers, il s'est concentré sur l'amélioration de l'efficacité des opérations. Ses actions se reflètent dans les systèmes qu'il a mis en place plutôt que dans la conception même de l'exploitation. Il y resta cinq ans, d'abord en tant que directeur de la ferme lorsque l'exploitation s'appelait «The Farm at Agritopia», puis en louant lui-même les terres et en rebaptisant le tout «Steadfast Farm at Agritopia». En 2015, il déménagea Steadfast à un peu plus de 30 kilomètres de là, lorsqu'il eut sa première opportunité de concevoir une ferme de A à Z.
La conception d'Erich était basée sur une infrastructure transportable et modulaire afin qu'il soit facile de la déplacer à nouveau, ce qui était déjà dans les plans.
Cette fois, il avait loué des terres d'une grande ferme de divertissement - pensez aux zoos pour enfants avec leurs manèges. «Ils voulaient une ferme d'auto-cueillette», explique-t-il, «alors nous avons conclu un accord selon lequel je construisais une ferme, l'utilisais pour la production, et après la saison, ils me donnaient un autre terrain pour commencer une nouvelle ferme, la précédente ferme devenant une d'auto-cueillette que je concevrais pour eux et dont je trouverais et formerais le personnel».
Ça a fonctionné, mais après quelques années, Erich repartit de nouveau. Cette fois, en faisant partie des "agrihoods", qui sont des communautés où l'agriculture devient partie intégrante des quartiers, il a pu louer des terres, les rendant plus abordables.
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